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L. Chevalier, "Classes laborieuses et classes dangereuses", 1958

dimanche 7 décembre 2014, par Guillaume Gros

Collection "Civilisations d’hier et d’aujourd’hui" dirigée par Philippe Ariès chez Plon [1953-1961]

CHEVALIER Louis, Classes laborieuses et Classes dangereuses à Paris pendant la première moitié du XIXe siècle, Plon, 566 p. [Grand prix littéraire du conseil général de la Seine, 1959.]

Présentation de l’éditeur

La croissance brutale de la population pendant la première moitié du 19e siècle a créé à Paris une situation pathologique. Paris est alors une ville trouble et malsaine, où les vents refoulent les odeurs des voieries encombrées, dont le décor familier porte les signes de la maladie et du crime, mêlés à ceux de la misère et du travail. Il avait existé auparavant, et il existera après, une classe de criminels ; mais pendant la période étudiée, l’opinion, aussi bien d’ailleurs ouvrière que bourgeoise, a reporté sur les masses d’ouvriers fraîchement arrivés à Paris, les caractères physiques et moraux des anciens criminels. Il y eut alors rapprochement et confusion des classes laborieuses et des classes dangereuses : phénomène dont l’étude a permis de dégager les aspects biologiques de l’histoire sociale, en s’appuyant sur le témoignage du roman contemporain (Balzac, Hugo, Sue), et de la statistique.

Louis Chevalier, professeur au Collège de France, a consacré d’importants travaux à l’histoire sociale de la région parisienne et de son peuplement. Il est l’un des meilleurs spécialistes de l’histoire démographique.

Plan de l’ouvrage

 Introduction générale

 Livre premier

Le thème criminel, son importance et sa signification

 Livre II

Le crime, expression d’un état pathologique, considéré dans ses causes

 Livre III

Le crime, expression d’un état pathologique, considéré dans ses effets.

 Conclusion générale

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