Accueil > Philippe Ariès dans son temps > Le Journaliste

Le Journaliste

 Philippe Ariès ne fut pas seulement un « historien du dimanche ». Animé d’une inlassable curiosité, touche à tout, il fut aussi un journaliste amateur de talent, un chroniqueur qui sut utiliser toutes les tribunes pour imposer sa sensibilité d’historien.

 Après avoir fait ses premières armes, au milieu des années trente, à l’Étudiant français, il multiplie, après 1945, les collaborations, dans différentes publications où il livre le plus souvent des notes de lecture. Il est ainsi chroniqueur dans la revue de bibliographie J’ai Lu . Parallèlement, Philippe Ariès collabore, entre autres, à la revue La Table Ronde ainsi qu’à la très académique Revue française de l’élite. De nombreuses chroniques de cette période ont été rassemblées par Guillaume Gros dans Pages retrouvées (Le Cerf, 2020).

 Avant de donner quelques articles à la revue d’inspiration libérale Contrepoint dans les années soixante-dix puis à l’ Express en 1982, il s’investit durant plus d’une dizaine d’années à la Nation française entre 1955 et 1966 dont les articles ont été rassemblés, en 1997, dans un volume au Seuil par l’historienne Jeannine Verdès-Leroux sous le titre Le Présent quotidien.