Accueil > Travaux et études > Etat actuel de la bibliographie > G. Gros, "Relire Philippe Ariès pour comprendre le présent", Mondes sociaux
G. Gros, "Relire Philippe Ariès pour comprendre le présent", Mondes sociaux
mercredi 3 juillet 2019, par
Guillaume Gros, "Relire Philippe Ariès (1914-1984) pour comprendre le présent", Mondes sociaux et l’Histoire mis en ligne le 17/06/2019.
Présentation de la revue
– Mondes Sociaux est un magazine numérique francophone bi-mensuel, en libre accès (licence Creative Commons ), créé et géré par des chercheurs.Il contribue au partage et à la circulation des connaissances en rendant visibles auprès de larges publics des travaux de recherche en Sciences humaines et sociales déjà publiés dans des revues ou des ouvrages spécialisés.
– Mondes Sociaux est multidisciplinaire et multithématique. Il publie tous les 15 jours des articles courts, illustrés (photographies, dessins, Gif…) et lisibles par des publics non-universitaires, ainsi que des films, des vidéos et des potcasts. Les productions récentes sont accessibles sur sa page d’accueil, les autres le sont à partir des rubriques suivantes : Culture (dont Loisirs, Arts, Sport) Économie, Éducation & recherche, Environnement, Genre, Médias, Monde, Numérique, Passé, Société (y compris Politique, Mouvements sociaux, Espace public…), Santé, Territoires, Travail
Mondes Sociaux est très attaché à la circulation et au partage « gratuits » des connaissances. [...]
Début de l’article
Traduit dans une trentaine de langues, Philippe Ariès (1914-1984) est l’auteur d’une œuvre majeure autour de thèmes aussi essentiels que le rapport à la vie dans l’histoire des populations françaises, le sentiment affectif dans la famille d’Ancien régime, l’homme devant la mort, la vie privée, l’ego-histoire et l’historiographie. L’originalité de son œuvre puise dans la singularité d’un parcours politique et intellectuel de l’Action française à l’École des hautes études en sciences sociales où il s’impose comme une figure de la « Nouvelle Histoire ».
De façon paradoxale, c’est sa culture traditionaliste qui lui permet de cheminer vers une histoire des mentalités et vers une modernité qui surprend Michel Foucault, lorsque celui-ci écrit dans le Nouvel Observateur, le 17 février 1984, au moment de sa mort : « Une certaine manière de voir et d’aimer sa tradition avait fait découvrir à ce traditionaliste une autre histoire ». Un autre paradoxe de Philippe Ariès est d’avoir rédigé l’essentiel de son œuvre en dehors de l’Université, en « historien du dimanche », pour reprendre le titre de son livre-entretien avec Michel Winock.
– Lire la suite de l’article dans la revue numérique « Mondes sociaux ».