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François Dosse, dans Dictionnaire biographique des historiens

samedi 4 avril 2009, par Guillaume Gros

François Dosse, "Philippe Ariès", dans Christian Amalvi, Dictionnaire biographique des historiens français et francophones, La Boutique de l’Histoire, 2004, pp. 4-6.

 Rassemblant près de 350 notices biographiques d’historiennes et d’historiens français et francophones de Grégoire de Tours à Georges Duby, ce dictionnaire est un outil précieux.

 Deux critères ont été retenus par Christian Amalvi, professeur d’histoire contemporaine à l’Université Paul Valéry à Montpellier, pour sélectionner les heureux élus. D’une part, « l’importance d’une œuvre écrite (…) qui s’impose à ses contemporains par l’ambition de son projet, l’originalité de sa démarche, la rigueur de sa méthode, l’audace de ses conclusions (…) » et, d’autre part, le « rayonnement national ou international de travaux dont l’influence se traduit par l’ampleur des tirages de ventes, le nombre élevé de rééditions et de traductions (…) ».

 Dans sa notice sur P. Ariès, François Dosse, spécialiste de l’histoire des « Annales », auteur notamment d’une Histoire du structuralisme (1991 et 1992 ), et de travaux sur Paul Ricoeur et Michel de Certeau, démarre son propos en insistant sur la figure du précurseur dans l’exploration des mentalités. Après avoir évoqué les livres importants de l’ « historien du dimanche », François Dosse insiste, dans sa dernière partie, sur la façon dont Philippe Ariès définit l’histoire des mentalités à partir de sa contribution dans l’ Encyclopédie de la Nouvelle histoire parue chez Retz en 1978 sous la direction de Jacques Le Goff : « Quand au concept lui-même de mentalité, il sert, selon Ariès, à mieux comprendre les voies de passage à la modernité » (F. Dosse, p. 5).

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