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Réception de l’oeuvre de Philippe Ariès

 La publication et la réception de la traduction de l’Enfant et la vie familiale aux États-Unis, au début des années 1960, provoque en France une redécouverte de tous les thèmes de l’œuvre de Philippe Ariès à partir des rééditions aux Seuil.

 En France, comme aux États-Unis, l’œuvre de Philippe Ariès est loin d’être perçue uniquement comme celle d’un historien. Ses ouvrages ont tous su trouver des vecteurs de diffusion autres que ceux liés aux traditionnelles revues d’histoire ou de sciences humaines.

 Multiforme, les thèses de ce vulgarisateur hors pair ont été analysées aussi bien dans les milieux de la démographie, de la sociologie, de la psychologie, de la médecine, de l’éducation que de l’histoire ou par les acteurs sociaux.

 On distinguera deux niveaux dans la réception. D’une part, ce que l’on peut appeler la bibliographie de la réception des ouvrages de l’historien par la presse. D’autre part, la réception ou la postérité des thèmes développés par Philippe Ariès et de leurs usages dans tous les domaines des sciences humaines de Ivan Illich à Françoise Dolto en passant par Elisabeth Badinter.