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Philippe Ariès parmi "100 penseurs de la société"

mardi 27 décembre 2016, par Guillaume Gros

Julien Damon, 100 penseurs de la société, Presses universitaires de France, 2016.
 Professeur associé à Sciences Po, chroniqueur aux Échos et conseiller scientifique de l’École nationale supérieure de sécurité sociale, Julien Damon propose un parcours des sciences humaines et des questions de société à partir de cent penseurs. Ceux-ci sont présentés de façon très synthétique en deux pages en fonction d’une problématique. Ainsi Philippe Ariès est-il envisagé sous l’angle de « l’histoire de l’enfance » [p. 21-22]

Début de l’introduction

« Cet ouvrage invite à un voyage original au sein des sciences et questions sociales. Cent brefs essais, ou cent portraits, constituent les étapes d’un chemin qui se parcourt librement, dans tous les sens. Didactiques, ces fiches introduisent et synthétisent. Thématiques, elles rapportent un auteur à un sujet. Éclectiques, elles assemblent, à partir d’un patchwork partial, un petit panthéon personnel. L’ensemble se veut utile à la découverte de ces sentiers de la pensée en science sociale, autour des questions sociales. Les allées empruntées conduisent à des savoirs, des méthodes, des controverses. Avec ces pérégrinations, c’est tout un paysage d’idées qui est proposé, sous des lumières diverses. Le lecteur fréquentera des monuments et des typologies classiques. Il visitera des édifices récents, parfois insolites, qui le surprendront, voire l’irriteront. Dans tous les cas, il s’agit de susciter de l’intérêt et de la curiosité. »

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Philippe Ariès. L’histoire de l’enfance (extrait)

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« Il se voulait historien des mentalités et des comportements, envisageant dans la très longue durée des phénomènes situés à la charnière du biologique, du social et du mental. Associé à l’aventure de la « nouvelle histoire » et de l’École des Annales (du nom de la revue), il appartient à ce style d’historiens, avec Fernand Braudel ou Georges Duby, qui aux guerres et aux grands hommes préfèrent l’étude de la vie ordinaire. C’est avec ces partenaires, aux orientations politiques souvent très différentes des siennes, qu’il a assuré la responsabilité d’entreprises de recherche sur la France rurale ou urbaine, la sexualité, la vie privée, les femmes, le mariage, les rites funéraires, la pauvreté. »

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